Automatisation de la construction sur le Web

Qu'est-ce que l’immotique (la domotique au niveau de l'immeuble) ?

L'automatisation des bâtiments est utilisée pour la surveillance, la commande, la régulation et l'optimisation automatiques des systèmes et équipements de la technique des bâtiments. Il assure la mise en réseau et la communication des acteurs, des capteurs, des éléments de commande, des consommateurs et des systèmes techniques. L'automatisation des bâtiments est donc un élément central de la modélisation des informations du bâtiment (BIM), de l'exploitation technique et de la gestion des installations des bâtiments.

Articles les plus lus

Source: Thomas Bühler

Rénover avec des matériaux de construction naturels

La construction de nouveaux bâtiments consomme beaucoup d’énergie, les constructions anciennes sont souvent inefficaces en termes d’utilisation de l’énergie. C’est pourquoi la rénovation est justifiée des points de vue écologique et économique. Dans la mesure où plus de 85% des bâtiments en Suisse ont plus de 20 ans, le besoin est grand.

La question d’une rénovation de bâtiment se pose à beaucoup de propriétaires de logement. Plus de 80 % des bâtiments de plus de 20 ans sont utilisés comme maisons d’habitation, dont plus de la moitié sont des maisons individuelles. Ces bâtiments ont une dévalorisation élevée et un mauvais bilan énergétique. Ainsi, une rénovation apporte une double valeur ajoutée. Pour garantir une rénovation efficace, à côté d’une technologie moderne sans impact sur le climat, l’on a besoin des matériaux de construction qui offrent plus que «seulement» une bonne isolation. Pour cette raison, de plus en plus de propriétaires de biens immobiliers misent sur les matériaux de construction naturels. L’ouverture à la diffusion de solutions impliquant des matériaux de construction naturels assure un climat ambiant sain dans lequel les habitants se sentent bien même des décennies plus tard.
Les bâtiments contribuent de matière toute particulière au réchauffement climatique. Plus de la moitié des émissions sont dues à la construction d’un bâtiment. Par conséquent, les nouveaux bâtiments devraient être construits de manière la plus durable possible pour les utiliser pendant longtemps et pour pouvoir les adapter le cas échéant. Si les bâtiments sont transformés, les matériaux existants devraient être réutilisés. Malheureusement, c’est impossible avec les matériaux de construction synthétiques utilisés depuis le milieu du siècle dernier. En revanche, des matériaux de construction naturels purs, comme l’argile et le liège, peuvent être réutilisés de façon presque illimitée. Ou, comme dans le cas de la chaux pure, au pire peuvent être tout simplement rendus à la nature.
En règle générale, la majeure partie du CO2 gris se trouve dans l’enveloppe du bâtiment. Or, ici aussi, les matériaux de construction naturels constituent l’exception à la règle. Déjà, moins d’énergie primaire est consommé lors de l’obtention et du traitement des matériaux de construction naturels. Ils sont présents dans la nature en quantités illimitées et ne doivent pas être d’abord extraits des profondeurs ou fabriqués dans un processus de production coûteux. La fabrication de matériaux de construction naturels consomme très peu d’énergie primaire.
Les températures montent, l’été chaud et l’hiver plus doux seront bien la règle. Les isolations efficaces et les solutions rafraîchissantes deviennent plus importantes lorsqu’il ne suffit plus de monter le chauffage pour créer un climat ambiant agréable. Plus de trois quarts de la consommation énergétique des ménages privés résultent en ce moment du chauffage. Il est évident qu’une isolation efficace fait économiser de l’énergie et les coûts de chauffage. Les matériaux de construction naturels contribuent par leur texture. Ainsi, la chaux sur la façade extérieure n’emmagasine presque pas de chaleur solaire. Si la couleur de la façade est claire, ce qui est habituel dans l’espace méditerranéen chaud depuis toujours, la réflexion des rayons du soleil est encore plus grande. Cela empêche que le bâtiment se réchauffe trop. A son tour, l’argile à l’intérieur emmagasine la chaleur en hiver et conserve la fraîcheur de l’espace en été.
Depuis le milieu du siècle dernier, des matériaux de construction synthétiques ont été utilisés pour la construction de nombreux bâtiments. Les biocides et d’autres additifs parfois toxiques devraient assurer la résistance. Or, cette résistance n’a pas toujours été démontrée. L’on sait aujourd’hui que des additifs artificiels peuvent déclencher des allergies, l’asthme et les maux de tête. Les biocides contenus dans la façade extérieure sont lavés au cours des ans et s’infiltrent dans le sol. Lors de la rénovation, ces matériaux de construction doivent être éliminés de manière correcte et chère. Pour cette raison, de plus en plus de propriétaires de biens immobiliers misent sur les matériaux de construction naturels écologiques et durables.

Quelles sont les tâches effectuées par l’immotique ?

L'interopérabilité des systèmes de construction permet par exemple de combiner des processus de métiers croisés dans des scénarios. La domotique au niveau de l'immeuble augmente le confort et la sécurité, accroît l'efficacité énergétique et contribue à la réduction des coûts (bâtiment intelligent).

Les systèmes de bus de terrain standardisés servent de réseaux de communication. Les protocoles les plus courants sont câblés tels que BACnet, KNX, LON ou DALI. Les systèmes de bus mixtes et radio se sont également imposés et offrent des possibilités d'équipement ultérieur simples, mais contrairement aux systèmes câblés, ils n'ont souvent pas d'interfaces avec le niveau de gestion du bâtiment (BMS) et sont donc mieux adaptés à une utilisation dans les bâtiments d'habitation (smart home). Le dernier développement en date de la domotique au niveau de l'immeuble est l'intégration de solutions capables d'utiliser le cloud et l'IoT (Internet of Things) via éthernet.