Énergie et électricité

L'énergie en mutation

L'énergie, la mutation des systèmes énergétiques et le changement climatique sont des sujets très discutés dans tout le pays. L'énergie existe sous différentes formes qui peuvent être converties les unes aux autres. Parmi les exemples de formes d'énergie, on peut citer l'énergie potentielle, cinétique, électrique, chimique et thermique.

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Presque neufs mais tout de même caduques.

De nouvelles normes de produits.

De nombreux facteurs influencent la durée de vie.

Tout doit être remplacé! (Source: elektropraktiker ep)

Matériel endommagé par l’eau ou la fumée ou tout simplement vétuste

A remplacer ou non?

La rénovation des installations électriques soulève rapidement la question, à savoir, s’il est possible de laisser en place les ensembles d’appareillages ou les composants isolés tels que disjoncteurs de canalisation, dispositifs à courant différentiel résiduel (DDR), contacteurs, etc., ou si, pour des raisons de sécurité, il vaut mieux les remplacer.

Observations fondamentales
Les ensembles d’appareillages et le matériel électrique installé sont comme neufs. Il est donc possible de continuer à les exploiter (fig. 1)? L’ancien ensemble d’appareillage a toujours parfaitement fonctionné, alors pourquoi le remplacer? Une rénovation est en cours ou un événement nous contraint à agir; faut-il renouveler tous les anciens appareils ou est-il possible de continuer à utiliser certains éléments?

Pour qu’une installation soit conforme aux normes actuelles, l’ajout de dispositifs de protection différentielle est incontournable. Cela implique fréquemment l’installation d’un nouvel ensemble d’appareillages. Mais continuer à utiliser du matériel électrique simple, ne se montre pas toujours rentable. L’extension et la mise en état de l’installation demandent du temps. Dans de nombreux cas, l’achat de nouveaux éléments simples est même moins onéreux qu’une remise en état de l’installation. En outre, un fonctionnement en parallèle ancien/neuf est impossible. La question des coûts mise à part, d’autres éléments sont à prendre en considération. Si le matériel électrique est dédié à la sécurité et qu’on souhaite le réutiliser, il doit répondre à des critères bien plus stricts que le matériel de commutation pur. En effet, entre la réutilisation d’un composant relatif à la sécurité et celle d’une partie d’un interphone, la différence est grande.

Non-conformité
Les normes des disjoncteurs de protection de canalisation (LS/MCD) et des disjoncteurs différentiels (DDR) ont été adaptées ces dernières années. Dans la gamme des disjoncteurs de canalisation, les modèles les plus anciens L/V/Z, ont une caractéristique caduque. Ils correspondaient aux consommables typiquement utilisés il y a 20 ans, comme l’atteste la désignation L pour «lumière». Il s’agissait en priorité de lampes à incandescence et de lampes fluorescentes à ballasts traditionnels. Or les nouvelles sources lumineuses fonctionnent presque toutes grâce à des composants électroniques. Cela a nécessité l’application de nouvelles courbes de déclenchement. Les nouveaux disjoncteurs de canalisation sont par ailleurs également conçus pour la commutation de courants de court-circuit plus élevés.

Les conditions d’utilisation des DDR ont également changé. Les circuits électriques sont souvent alimentés par des courants non-sinusoïdaux. Mais cela surcharge les anciens disjoncteurs différentiels FI. Le contrôle sur place ne permet pas de mesurer de tels détails. Alors si de tels éléments de sécurité restent en place, les besoins en matière de sécurité des utilisateurs ne seront pas entièrement couverts par les nouvelles parties des installations (Fig.2).
Si l’ensemble d’appareillage n’est pas modifié, son exploitation peut en principe continuer en l’état, conformément aux normes. Les nouvelles normes ne sont pas rétroactives. Toutefois, avec des produits non-conformes, aucune restructuration ou modification de la distribution n’est possible, la conformité aux normes actuelles n’étant pas assurée. La déclaration de conformité garantit que le produit – dans ce cas précis le nouvel ensemble d’appareillage – répond aux normes en vigueur.

Vétusté du matériel
Chaque équipement utilisé est soumis à un processus de vieillissement. Celui-ci peut engendrer une usure des pièces et donc une modification des caractéristiques d’origine. Cela peut toucher le déclenchement en soi, qui peut par exemple être retardé. Mais cela peut également induire un déclenchement intempestif. Le système de contact est aussi concerné par ce phénomène de vieillissement, et en cas de courants très élevés, la désactivation fiable du système n’est alors plus assurée.

La durée de vie dépend de toute évidence de nombreux facteurs (Fig.3). En effet, le matériel électrique utilisé dans le secteur résidentiel fonctionnera plus longtemps que le matériel fortement sollicité dans l’industrie, les ateliers et au bureau. La durée de vie des équipements dépend plus de leur durée de fonctionnement que des cycles de commutation. Les indications des fabricants concernant la durée de vie des LS ou des DDR renseignent toujours sur le nombre de cycles de fonctionnement suffisant pour cent ans, en fonctionnement normal.

Dégâts des eaux
Réenclencher des installations et appareils électrotechniques qui ont subi des dégâts des eaux constitue un réel danger pour les êtres humains, les animaux domestiques et les biens. Seuls les produits bénéficiant du degré de protection IP67 et plus sont protégés de manière structurelle contre l’immersion dans l’eau. Les appareils de commutation basse tension bénéficient uniquement d’une protection contre tout contact, mais sont très peu protégés contre l’humidité. Dans la plupart des cas, cela concerne également les ensembles d’appareillage domestiques et d’autres équipements électriques. Dans certains cas bien spécifiques, il est possible qu’un boîtier qui bénéficie de la classe de protection IP54 ait été utilisé. Ce dernier ne dispose pas non plus d’une protection suffisante en cas d’inondation. Les ensembles d’appareillages et tout le matériel doivent par conséquent être remplacés après une inondation (fig. 4). Après évacuation de l’eau, même s’il s’agit d’eau issue de la nappe phréatique, la corrosion provoquée, la saleté résiduelle et les particules en suspension dans les appareils telles que le calcaire, etc. ne garantissent plus la sécurité de l’installation nécessaire. Les connexions internes soudées par point peuvent être attaquées par la corrosion, après un laps de temps très court. Même si l’installation fonctionne encore dans un premier temps, un court-circuit ou une surcharge survenant dans les semaines suivantes, peut provoquer l’adhérence d’un contact et par conséquent une surcharge de l’installation. Les conséquences provoqueront certainement des questionnements désagréables. Même les bornes sont encrassées et il est difficile de prévoir l’ampleur des conséquences. Nettoyer ou réparer est impossible. Alors après la décrue, même si tout semble fonctionner également au niveau des bornes, la corrosion naissante ne permet plus de garantir leur fonctionnement ultérieur. Ceci est valable pour tous les dispositifs de commutation et de protection, indépendamment des fabricants (source: Notice ZVEI). Et pour les dégâts dus aux émanations de fumées, les règles sont fondamentalement les mêmes.

Les contrôles doivent permettre de juger
Bien sûr, avec des contrôles on obtient une vue d’ensemble de l’état de sécurité de l’installation. Il ne faut toutefois pas perdre de vue les points suivants:

  • La mesure de l’isolation n’indique en aucun cas ce qui se passe à l’intérieur des éléments de commutation.
  • Il n’est pas possible de vérifier sur le matériel, si les exigences en matière de puissance de coupure, établies par les normes de sécurité, sont encore remplies.
  • Les fabricants sont libérés de leur obligation de garantie, en cas de sollicitation non-conforme aux dispositions.

Bilan
Le spécialiste doit par conséquent tenir compte de tous les critères, avant de prendre une décision. C’est finalement lui seul qui porte la responsabilité de l’installation.
En cas de dégâts liés à l’eau et à la fumée, appareils électriques et bornes sont concernés et il est conseillé de les remplacer. En cas de rénovation à grande échelle, il est conseillé de remplacer les anciens DDR et LS par des nouveaux, car les anciens modèles ne sont plus conformes.

 

Qu'est-ce qui génère de l'énergie ?

L'énergie est également produite lorsqu'une batterie est chargée ou qu'un chauffage dégage de la chaleur. Mais l'électricité et l'énergie comprennent également l'électrotechnique avec la technique des courants forts (technique de l'énergie et de l'entraînement) ainsi que la technique des courants faibles (technique de la communication) et les techniques de mesure et d'automatisation.

L'éclairage fait également partie de la division Électricité et Énergie, avec la commande de l'éclairage, la planification de l'éclairage, les concepts d'éclairage, les dangers de la lumière bleue, les applications de gestion des locaux et l'éclairage public. En outre, l'E-mobilité devient un sujet de plus en plus important, surtout aujourd'hui, avec les concepts de mobilité et les facettes les plus diverses de la production d'électricité.

L'électrotechnique donc la technologie énergétique et l'électricité comprend également les techniques de construction, d'installation et de distribution avec mesure et régulation, la domotique, la maison intelligente ainsi que l'IdO, les TIC, le multimédia et la technologie des réseaux. En outre, des cours de formation et de perfectionnement sont proposés dans tous ces domaines spécialisés.